AIMTA Canada – La section locale 2413 de l’AIM remporte une victoire dans le règlement d’un grief

Le 15 mars 2023, les autorités de l’aéroport d’Ottawa ont publié un communiqué de presse indiquant qu’elles révoquaient la licence d’opération de Menzies dans une période de 30 jours. Michael Corrado, président général du district 140 de l’AIM, s’est empressé de défendre les intérêts de ce groupe de membres de l’unité de négociation.

Corrado a contesté la décision de l’employeur de ne pas donner au groupe de plus de 50 travailleurs de la section locale 2413 de l’AIM le délai de préavis prescrit dans la convention collective. L’AIM a également soutenu que l’employeur avait enfreint le Code canadien du travail.

Bien que le ministère du Travail ait fait enquête et indiqué que l’employeur n’avait pas enfreint le Code, le syndicat a soutenu qu’il avait quand même enfreint la convention collective. Un arbitrage a finalement eu lieu le 28 mai 2024, qui a accordé à 74 anciens membres de l’unité de négociation une allocation de retraite de 800 $.

À la fin de la journée 74, les anciens membres de l’unité de négociation recevront une indemnité de retraite supplémentaire de 800 $ au cours des 30 prochains jours. Bien que ce ne soit pas le montant que le syndicat cherchait à obtenir, 74 membres de l’AIM déplacés ont remporté la victoire dans leur lutte pour les « renouvellements de contrat ».

Si ce n’était pas du langage utilisée par l’AIM pour la négociation de la convention collective pendant la pandémie de COVID-19, ces travailleurs n’auraient rien reçu.

« Étant donné que certains de nos membres n’ont été employés que pendant quelques semaines, nous sommes certains qu’ils seront heureux de voir plusieurs centaines de dollars apparaître bientôt sur leurs comptes », a déclaré Corrado. « C’est l’avantage d’être syndiqué et d’avoir un langage protecteur dans les contrats de travail ».

#GetUnionisedStayUnionised #DontBegBargain

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Pour plus d’informations:
Michael Corrado
Président général, district 140 de l’AIM
mcorrado@iam140.ca

AIMTA Canada – Réaction de l’AIM Canada à l’adoption en troisième lecture du projet de loi anti-briseurs de grève (C-58) pour les entreprises sous compétence fédérale

Le 27 mai 2024

Toronto, ON – L’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale (AIM) Canada salue l’adoption en troisième lecture du projet de loi anti-briseurs de grève (C-58) pour les entreprises sous compétence fédérale.

« Ce projet de loi est essentiel à l’équilibre du processus de négociation entre les parties patronale et syndicale. La preuve n’est plus à faire, l’utilisation de briseurs de grève prolonge inutilement les négociations et les conflits puisque les employeurs ont le loisir de mettre à la rue leurs travailleurs et travailleuses afin de poursuivre leurs activités. Cette pratique est profondément injuste », a déclaré David Chartrand, vice-président général canadien de l’AIM.

Grâce au travail du NPD, une série de changements recommandés par le CTC et les syndicats affiliés ont été adoptés. Le délai d’entrée en vigueur de la loi a été ramené de 18 à 12 mois, et le délai imparti au Conseil canadien des relations industrielles pour régler les différends relatifs aux accords de maintien des activités a été ramené à 82 jours. L’interdiction des briseurs de grève prévue par le projet de loi C-58 s’applique désormais aux employés qui ne font pas partie de l’unité de négociation concernée et qui travaillent dans un autre lieu, ainsi qu’aux bénévoles, aux étudiants et au public. Les droits des travailleurs en grève et en lock-out de retrouver leur emploi ont également été clarifiés et renforcés. L’AIM Canada reste préoccupée par le fait qu’un futur gouvernement conservateur pourrait prolonger ce délai.

L’AIM Canada apprécie la capacité du gouvernement libéral et du NPD de mettre de côté leurs différends et de travailler ensemble pour l’élaboration d’une loi d’une importance majeure pour les travailleurs et travailleuses et qui est essentielle pour protéger le droit à la négociation collective, un droit fondamental! Cependant, la centrale comprend mal les raisons qui font que les employés et employées du gouvernement fédéral ne puissent se prévaloir des dispositions anti-briseurs de grève de la future loi.

« Pour l’AIM Canada, il s’agit d’une demande qui remonte à plus de quatre décennies. Le projet de loi actuel n’est pas parfait, mais nous sommes très près d’atteindre notre objectif. Je tiens également à souligner le travail acharné et les efforts de lobbying déployés par nos membres et nos représentants pour parvenir à ces résultats. C’est grâce à eux tous que cette étape importante a été franchie ». Le VPG Chartrand a conclu.

L’AIM représente plus de 40 000 travailleurs et travailleuses canadiens du transport aérien et d’un large éventail de secteurs manufacturiers, notamment l’aéronautique, les pièces automobiles, les autobus, l’aérospatiale, l’électronique, les machines légères et lourdes, l’outillage et l’électroménager. Nous sommes le plus grand syndicat de contrôleurs de sécurité dans les aéroports au Canada. L’AIM représente également un nombre croissant de travailleurs et les travailleuses dans les secteurs de la santé et de l’hôtellerie, ainsi que des employés de bureau, des techniciens et d’autres cols blancs.

Pour plus d’informations :
Frank Saptel
Communications, AIM Canada
fsaptel@iamaw.org

AIMTA Canada – Hommage aux héros inconnus du ciel : Célébration de la Journée des techniciens d’entretien aéronautique

Le 24 mai commémore Charles Edward Taylor, le premier mécanicien aéronautique, qui a   construit le premier moteur d’avion utilisé par les frères Wright en 1903. L’héritage de Taylor témoigne de l’impact profond des techniciens d’entretien sur la sécurité et l’innovation dans le domaine de l’aviation.

Chaque année, à cette occasion, l’industrie de l’aviation fait une pause pour souligner le rôle crucial de ses héros dans les coulisses : les techniciennes ou techniciens d’entretien de l’aviation. La Journée des techniciens d’entretien d’aéronefs vise à reconnaître les compétences, le dévouement et les contributions essentielles de ces professionnels qui assurent la sécurité et la fiabilité du transport aérien.

Au Canada, les techniciens d’entretien d’aéronefs (TEA) sont autorisés à travailler sur des aéronefs de façon hautement qualifiée et hautement spécialisée. L’AIM au Canada représente des TEA chez Air Canada, Air Transat, Airbus, Sunwing, Bearskin Airlines, Wasaya Airlines, MTU, Field Aviation et d’autres.

Les techniciens de maintenance aéronautique sont responsables de l’inspection, de la réparation et de l’entretien méticuleux des aéronefs. Leur travail consiste à diagnostiquer les problèmes mécaniques, à effectuer des vérifications de routine et à assurer le respect des règlements de sécurité. Cette attention rigoureuse aux détails permet de prévenir les dysfonctionnements potentiels et de garantir que les aéronefs fonctionnent à des niveaux de performance à la hauteur des attentes.

Les responsabilités des techniciens de maintenance aéronautique sont vastes et exigeantes. Ils doivent se tenir au courant de l’évolution des technologies et des changements réglementaires, nécessitant souvent une formation et une certification continues. En plus de leurs compétences techniques, ils doivent posséder un sens aigu des responsabilités et du dévouement, car la sécurité d’innombrables passagers et membres d’équipage dépend de leur expertise.

La Journée des techniciens d’entretien d’aéronefs est non seulement une journée de reconnaissance, mais aussi une occasion de souligner l’importance de la profession. L’industrie de l’aviation, des compagnies aériennes commerciales aux exploitants d’aéronefs privés, compte beaucoup sur la compétence et la diligence des techniciens de maintenance aéronautique. Sans leur engagement indéfectible, le paysage aéronautique moderne ne serait pas aussi sûr ou efficace.