AIMTA Canada – Le Mois du patrimoine asiatique

Le Mois du patrimoine asiatique

Le Mois du patrimoine asiatique est l’occasion pour tous les Canadiens d’en apprendre davantage sur les nombreuses réalisations et contributions des Canadiens d’origine asiatique qui, au cours de notre histoire, ont tant fait pour faire du Canada le pays extraordinaire que nous partageons aujourd’hui. Le thème pour le Mois du patrimoine asiatique 2020, « Les Canadiens d’origine asiatique : unis dans la diversité », a été inspiré par cette longue et riche histoire de ces Canadiens qui continuent, encore aujourd’hui, d’enrichir notre pays et d’en faire une société plus dynamique, plus inclusive et plus compatissante. Célébrons en mai cette incroyable diversité qui fait notre force.

Pour l’édition 2020 du Mois du patrimoine asiatique, nous essayons quelque chose de nouveau, une affiche que vous pouvez télécharger, imprimer et colorier à la maison.

Visitez la page de téléchargement pour télécharger les affiches du Mois du patrimoine asiatique.

SOURCE

 

 

AIMTA Canada – Impact de la COVID-19 sur l’industrie aérospatiale

Impact de la COVID-19 sur l’industrie aérospatiale

Pendant la pandémie

Bien que l’industrie du transport aérien ait généralement fait preuve de résilience à la suite de perturbations et de crises majeures, il est douteux qu’elle puisse se rétablir aussi rapidement qu’elle l’a fait par le passé. Les compagnies aériennes manquent de liquidités, d’où la possibilité de faillites, de consolidations et même de nationalisations. Tout cela aura inévitablement des répercussions sur la fabrication d’avions civils, les chaînes d’approvisionnement et les entreprises de soutien après-vente.

Le secteur de la défense de l’aérospatiale s’en sortira mieux, car les contrats ont été conclus et les restrictions n’auront pas le même impact.

Du côté commercial, on s’attend à un affaiblissement des liens dans les chaînes d’approvisionnement ainsi qu’à des ralentissements aux niveaux national et international.

Les entreprises aérospatiales devraient connaître des problèmes de trésorerie en mai et en juin à mesure que de nouveaux calendriers de production seront établis. Dans le même temps, les sociétés reverront leur stratégie, leur empreinte industrielle et leur modèle d’exploitation. Il y aura probablement des réductions des effectifs et l’efficacité sera examinée. Les perspectives commerciales prévoient que l’automatisation et l’impression 3D dans la fabrication à grande échelle pourraient devenir la nouvelle norme. Les experts encouragent les entreprises à réduire leurs dépenses discrétionnaires et d’investissements, à demander des extensions des lignes de crédit, à rechercher des réductions des coûts d’infrastructure, des baisses d’impôts et un soutien dans les chaînes d’approvisionnement. En outre, en raison de la perte de parts de marché, certains fournisseurs et prestataires spécialisés peuvent subir des pressions financières.

Comme il est difficile de déterminer la durée des restrictions en ce qui concerne les voyage et s’il y aura une deuxième vague du virus, l’industrie aérospatiale prend en considération trois scénarios, à savoir :

  1. Si les restrictions durent deux mois, les niveaux de voyage reviendraient théoriquement à 100 % à la fin de 2020 et au début de 2021. Le remplacement des avions serait reporté de 12 mois. La demande cumulée pour nouveaux avions serait réduite de 800 aéronefs sur une période de dix ans.
  2. Si les restrictions durent quatre mois, les niveaux de voyage reviendraient à 90 % des niveaux d’avant la crise d’ici le début de l’été 2021. Le remplacement des avions serait reporté de 18 mois. La demande pour nouveaux avions serait réduite de 15 840 aéronefs sur une période de dix ans, ce qui nécessiterait une réduction de la taille de l’industrie et un affinement des stratégies en matière de remplacement et de la gamme de produits dans les flottes. Par exemple, les A220 seraient choisis en faveur des A320.
  3. Si les restrictions durent six mois, les niveaux de voyage reviendraient à 80 % des niveaux d’avant la crise d’ici l’été 2022. Le remplacement des avions serait reporté de 24 mois.

Dans ce scénario, la demande pour nouveaux avions chuterait de 50 % au cours des dix prochaines années, ce qui entraînerait des mesures d’austérité pour réduire les effectifs et se restructurer. Toutefois, les commandes existantes et les obligations contractuelles des entreprises atténueront certains des effets de la pandémie.

Étant donné que l’ERR est déterminé par la taille et l’activité de vol des flottes mondiales, ce domaine est le premier à subir des ondes de choc dus à la pandémie. Une fois que les avions sont cloués au sol, la demande d’entretien liée à l’ensemble du cycle de vol diminue. Les fournisseurs de services d’ERR et de pièces détachées seraient touchés, car les ateliers d’ERR utiliseraient d’abord les stocks existants avant d’acheter de nouvelles pièces aux fournisseurs.

Si les prix du pétrole restent bas, les compagnies aériennes peuvent se permettre de faire voler des avions plus anciens et moins économes en carburant, ce qui aura également des répercussions sur la fabrication et l’assemblage des avions.

Trois défis sont à prévoir indépendamment du scénario et de la durée des restrictions concernant les voyages.

  1. Report ou annulation des commandes d’avions.
  2. Attendre le retour du nouvel avion.
  3. Réduire au minimum le temps nécessaire pour ajuster les chaînes d’approvisionnement.

Après la pandémie

La réduction des activités des équipementiers et des fournisseurs est probable, car ils doivent s’adapter à de nouvelles réalités, comme la perte des économies d’échelle. Les entreprises devront également procéder à des ajustements en matière d’efficacité, qui peuvent prendre la forme d’une automatisation. Celle-ci permettrait de réduire les contacts entre humains et pourrait être considérée comme une mesure de santé et de sécurité compte tenu des nouvelles circonstances. Il se peut également que des fournisseurs en situation plus précaire abandonnent le marché et qu’on assiste à une certaine consolidation de l’industrie.

Les équipementiers pourraient avoir une plus grande présence et une plus grande concentration dans l’industrie ou il pourrait y avoir un modèle industriel plus équilibré entre les équipementiers et les fournisseurs de niveau 1.

Une intervention gouvernementale pourrait s’avérer être nécessaire au moment où les entreprises passent à un nouvel environnement opérationnel.

AIMTA Canada – Les machinistes combattants font équipe et obtiennent des protections cruciales pour les préposés au pré-embarquement

Les machinistes combattants font équipe et obtiennent des protections cruciales pour les préposés au pré-embarquement

Le secteur du transport aérien canadien a été durement touché par la pandémie de Covid-19. Des milliers d’employés des aéroports ont été licenciés. Les compagnies aériennes ont cloué leurs avions au sol et les entreprises aéroportuaires associées ont été fermées. Pour ceux qui travaillent encore à l’aéroport, l’expérience peut être déconcertante car le virus continue de se propager.

« Certains employeurs aéroportuaires ont été meilleurs que d’autres pour ce qui est de fournir des équipements de protection individuelle (ÉPI). Nous travaillons en étroite collaboration avec nos alliés des Métallos, luttant pour nos membres préposés au pré-embarquement dans tout le pays afin d’obtenir des prestataires de services qu’ils leur fournissent l’équipement de protection individuelle (ÉPI) dont ils ont besoin en tant que travailleurs de première ligne pendant cette pandémie. Il semble que notre travail collectif des deux dernières semaines ait porté fruit puisque l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA) fournira désormais des écrans faciaux à nos agents de contrôle partout au pays », a déclaré la présidente générale du district 140 de l’AIM, Tania Canniff.  « Nos préposés au pré-embarquement exigent de leurs employeurs respectifs un ÉPI adéquat depuis le début de cette pandémie. Grâce à nos efforts collectifs, nous avons pu fournir aux travailleurs la protection qu’ils méritent », a déclaré Tayeb Lharti, président général du district 140 de l’AIM.

Le 17 avril 2020, Transports Canada a publié une directive d’urgence exigeant qu’à compter du 20 avril 2020, tous les passagers portent un couvre-visage lorsqu’ils voyagent. Cette directive prévoit que les agents de contrôle portent un ÉPI approprié. Cette directive stipulait que tout agent de contrôle qui ne peut pas maintenir une distance de deux mètres dans l’exercice de ses fonctions reçoive un masque. Cette semaine, à la suite de discussions avec les syndicats, l’ACSTA a accepté de fournir des écrans faciaux à tous les préposés au pré-embarquement, partout au pays. Mme  Canniff a ajouté : « La coopération entre l’AIM et les Métallos dans la lutte pour protéger nos préposés au pré-embarquement a été extraordinaire. C’est incroyable ce que nous pouvons accomplir lorsque nous sommes tous concentrés sur l’obtention d’un résultat commun, comme la santé et le bien-être de nos membres ».

L’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale représente le plus grand nombre de travailleurs aéroportuaires au Canada.