AIR CANADA – TMOS – ARTICLE 16 – Licenciements
BULLETIN 030 – DISTRICT 140 – PAEF – ATELIERS ZOOM EN LIGNE EN FRANÇAIS (MISE À JOUR)
ATELIERS ZOOM EN LIGNE EN FRANÇAIS (MISE À JOUR)
AIMTA Canada – Lettre de Stan Pickthall à Calin Rovinescu – Extension de SSUC
Lettre de Stan Pickthall à Calin Rovinescu – Extension de SSUC
13 mai 2020 Envoyé par courriel
Air Canada 7373 Côte Vertu Ouest St. Laurent (Québec) H4S 1Z3 À l’attention de Calin Rovinescu, président et chef de la direction
Cher M. Rovinescu:
Objet : Extension de la subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC)
Je vous écris pour donner suite à mon courriel daté du 31 mars 2020, dans lequel j’exhortais Air Canada à participer pleinement au Programme canadien de subventions salariales d’urgence, qui avait été annoncé récemment. Je suis heureux qu’avec l’appui des syndicats et de la compagnie, nous ayons pu offrir cet avantage supplémentaire à la plupart des membres de l’AIM employés par Air Canada.
La prestation de la SSUC verse 347 $ de plus par semaine que la prestation de secours d’urgence du Canada de 500 $ par semaine, sur une période de 12 semaines. Cela équivaut à un soutien financier supplémentaire de 4164 $ pour chaque employé d’Air Canada et sa famille au moment où ils en ont le plus besoin. Je suis encouragé par le soutien continu de la compagnie envers ses employés pendant cette pandémie, qui a frappé la compagnie et ses employés très durement.
Au nom de plus de 10 000 membres de l’AIM qui travaillent pour l’entreprise, j’invite maintenant Air Canada à continuer d’appuyer tous ses employés. Nous avons tous entendu l’annonce récente du gouvernement fédéral, qui propose de prolonger l’utilisation de la SSUC au-delà de la date de résiliation du 6 juin. Bien que les détails du programme n’aient pas encore été annoncés, je vous écris pour vous exhorter une fois de plus à intervenir au nom des employés qui ont fait d’Air Canada une entreprise de calibre mondial.
Je demande officiellement à Air Canada de participer à la prolongation du programme de la SSUC, dont les détails seront bientôt annoncés. Le Syndicat travaillera avec vous pour veiller à ce que cet avantage précieux continue d’être disponible pour les membres de l’AIM pendant cette période difficile.
En gardant vos employés sur la liste de paie, vous vous assurerez que la partie la plus cruciale de votre infrastructure d’entreprise – une main-d’oeuvre qualifiée et expérimentée à tous les niveaux de l’entreprise – est maintenue en place. Je vous exhorte à ne pas attendre, mais à agir immédiatement.
Cordialement,
Stan Pickthall
Vice-président général
SP/jc
cc. Fred Hospes, président – District 140 de l’AIM
Keith Aiken, coordonnateur des transports de l’IAM
Agents d’affaires du District 140 de l’AIM pour Air Canada
AIMTA Canada – Lettre de Pickthall aux ministres Morneau et Garneau
Lettre de Pickthall aux ministres Morneau et Garneau
Par courriel : bill.morneau@parl.gc.ca
marc.garneau@parl.gc.ca
L’honorable Bill Morneau, C.P., député
Ministre des Finances
Chambre des communes
Ottawa (Ontario) K1A 0A6
L’honorable Marc Garneau, C.P., député
Ministre des Transports
Chambre des communes
Ottawa (Ontario) K1A 0A6
Chers ministres Morneau et Garneau,
Objet : Extension de la subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC)
Je vous écris au nom de 36 000 membres de l’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale (AIMTA) qui travaillent dans de nombreux secteurs au Canada. En tant que vice-président général du plus grand syndicat du transport aérien, avec une présence importante dans l’aérospatiale, les manufacturiers, les soins de santé, l’industrie hôtelière et d’autres industries, j’ai été témoin de l’impact sans précédent sur les emplois, les vies et le syndicat de nos membres. L’incertitude et la dévastation ont eu des conséquences inimaginables, et les programmes et les initiatives du gouvernement fédéral ont profité à nos membres en ces temps difficiles.
L’AIMTA a été un ardent défenseur et un promoteur de la subvention salariale canadienne d’urgence. La SSUC a assuré une source de revenu à bon nombre de nos membres et a maintenu un lien crucial entre eux et leurs employeurs. Lorsque la SSUC est disponible, nous avons communiqué avec les employeurs pour mettre en œuvre le programme, et bon nombre d’entre eux l’ont fait.
Comme vous le savez, les répercussions économiques de la pandémie ont été progressives, touchant d’abord les industries qui dépendent des exportations, et aussi celles qui sont directement touchées par les restrictions de voyage, comme l’industrie aérienne. Cependant, les effets se répercuteront sur l’ensemble de l’économie, se propageant aux industries étroitement liées à celles qui ont été touchées au départ. En même temps, la SSUC expire le 6 juin, et certaines entreprises subiront une baisse de leurs revenus au cours de la deuxième partie de l’année, mais n’auront pas accès à des fonds essentiels.
L’une de ces entreprises est MTU Maintenance Canada, basée à Vancouver, en Colombie-Britannique, où l’AIM représente un certain nombre de travailleurs qualifiés. En raison du modèle commercial qui s’appuie sur les marchés internationaux par le biais de l’approvisionnement en matériaux et des chaînes d’approvisionnement, MTU prévoit une baisse substantielle des revenus de juin à août.
Le défi pour les entreprises aérospatiales, en particulier celles qui se spécialisent dans l’Entretien, Réparation et Opération (MRO), est que la structure du programme ne correspond pas aux faibles intrants et au roulement total des actifs (TAT) qui sont courants dans l’industrie. Par conséquent, les ralentissements de mars se manifesteront pleinement au cours de la deuxième partie de l’année sous la forme d’une baisse des revenus. En termes simples, la SSUC convient mieux aux entreprises à forte concentration de transactions et ne tient pas compte de la nature unique de ce secteur.
Compte tenu de l’importance de la SSUC, nous exhortons fortement le gouvernement fédéral à envisager deux propositions clés :
- Une extension de 12 semaines du programme de la SSUC. Les perspectives économiques n’indiquent pas de signes de reprise rapide, au contraire, une reprise devrait être prolongée. Une extension permettrait aux entreprises d’autres secteurs dont les calendriers de production ne correspondent pas à la structure de la SSUC de poursuivre au minimum leurs activités et permettrait aux travailleurs de maintenir une relation d’emploi avec leur employeur. Au cours de cette période, l’infrastructure essentielle de nombreuses industries doit être maintenue, et la SSUC s’est avérée efficace pour atteindre cet objectif.
- Nonobstant la proposition ci-dessus, nous recommandons que les entreprises qui subissent les répercussions économiques plus tard dans l’année aient la possibilité de présenter une demande de subvention après la date limite du 6 juin. Cette option permettrait aux entreprises qui n’ont pas encore été touchées de combler un ralentissement jusqu’à ce que les activités reprennent. Chaque entreprise qui présente une demande après la date limite du 6 juin serait admissible pour une période de 12 semaines, et la SSUC expirerait en décembre 2020.
Les entreprises et l’économie canadienne dépendent de l’aide qui leur permet de maintenir leurs activités et de s’adapter aux nouvelles réalités. La SSUC a joué un rôle essentiel pour bon nombre de nos membres, les travailleurs en général et les entreprises.
Nous espérons que le gouvernement fédéral en tiendra compte et qu’il fera participer les syndicats et les chefs d’entreprise aux discussions sur la façon de traverser cette période difficile d’une manière qui profite aux travailleurs et aux employeurs.
Nous souhaitons d’avoir l’occasion d’en discuter davantage avec vous alors que nous entrons dans les prochains mois critiques.
Cordialement,
Stan Pickthall
Vice-président général – AIMTA Canada
Cc. Hassan Yussuff, président – Congrès du travail du Canada
AIMTA Canada – L’expérience de la pandémie : du point de vue des consœurs de l’AIMTA
L’expérience de la pandémie : du point de vue des consœurs de l’AIMTA
La pandémie met à rude épreuve beaucoup de choses, mais pas la solidarité des consœurs de l’AIM !
Vingt-huit consœurs et confrères de l’AIM se sont rencontrés le 5 mai, une journée qui commémore également les femmes autochtones disparues et assassinées, pour discuter des problèmes uniques auxquels les femmes sont confrontées pendant la pandémie. L’impact de la pandémie n’a pas été le même pour tous. Par exemple, nous savons que les bas salariés sont plus touchés par le chômage que ceux qui sont mieux rémunérés. Parmi ceux qui gagnent un salaire plus faible, on trouve des femmes. Sans aucun doute, ce sont les plus vulnérables qui portent le fardeau le plus lourd.
L’objectif de la discussion était de s’assurer qu’une perspective de genre soit appliquée aux priorités de négociation et aux politiques une fois la pandémie terminée. « Il est important que le syndicat offre une protection spécifique aux besoins des femmes, car nous avons constaté les problèmes uniques auxquels elles sont confrontées » a déclaré Heather Kelley, RPL et représentante des femmes et des droits de la personne.
La téléconférence a connu un succès retentissant, faisant non seulement ressortir l’intérêt, mais aussi la nécessité de traiter les questions relatives aux femmes au sein de l’AIM. Ivana Saula, directrice de la recherche canadienne, a déclaré que « le nombre de participant(e)s a dépassé les attentes. C’est formidable de voir autant de femmes engagées. Cela indique que ces conversations auraient dû avoir lieu depuis longtemps ».
« Les lieux de travail seront différents et la façon dont nous travaillerons sera différente. Il est donc important de remédier aux vulnérabilités qui ont fait surface et de les traiter par le biais de conventions collectives et de mesures législatives » a ajouté Stan Pickthall, VPG. Il a poursuivi en disant que « nous voulons nous assurer que les lieux de travail sont équipés pour fournir un soutien approprié. Mais, nous plaidons également en faveur d’un soutien législatif qui peut faire défaut ».
Heather Kelley a mentionné qu’elle espère que cette conversation se poursuivra et que l’AIM prendra appui sur une initiative qui a engagé ses consœurs. Heather a ajouté que « la téléconférence n’était pas qu’une occasion de discussion. Elle a aussi permis aux consœurs de se connecter pour la première fois depuis la Conférence des femmes et d’entretenir les relations qui s’y étaient établies. « Même si les temps sont difficiles, il est encourageant de constater que la solidarité est plus forte que jamais, comme en témoigne la téléconférence d’hier ».