Historique

1888 : L’AIM est fondée dans une fosse de locomotive d’Atlanta en Géorgie. 19 machinistes se rencontrent et votent pour former un syndicat. Les machinistes gagnent de 0,20 $ à 0,25 $ de l’heure pour des journées de 10 heures.
1889 : Les 34 sections locales représentées au premier congrès des Machinistes, qui a lieu à la salle du Sénat de l’État de la Géorgie, élisent Tom Talbot comme grand maître machiniste. Un journal mensuel voit le jour.

1890 : Première section locale canadienne reconnue à Stratford en Ontario. Le syndicat est baptisé Association internationale des machinistes. Le siège social est installé à Richmond en Virginie. Le syndicat compte 4000 membres.

1891 : La section locale 145 de l’AIM demande 3 $ par jour pour une journée de 10 heures.

1892 : Première entente du transport ferroviaire signée avec Atcheson, Topeka & Santa Fe.

1895 : L’AIM se joint à la Fédération américaine du travail (FAT) et déménage son siège social à Chicago.

1898 : La section locale 52 à Pittsburgh mène la première grève à porter des fruits et obtient la journée de 9 heures.

1899 : Le taux de salaire majoré de 50 % est maintenant courant. Le siège social de l’AIM déménage à Washington, district fédéral de Columbia.

1900 : Le ministère du Travail du Canada est créé.

1903 : Les spécialistes sont admis parmi les membres. Début de la campagne pour la journée de 8 heures.

1905 : Les apprentis sont admis parmi les membres. Il y a 769 sections locales. Les machinistes des chemins de fer gagnent de 0,36 $ à 0,43 $ de l’heure pour des journées de 9 heures.

1908 : La division des métiers de la métallurgie est créée au sein de la Fédération américaine du travail avec à sa tête le président de l’AIM, James O’Connell.

1911 : Les femmes sont admises en tant que membres avec les mêmes droits que les hommes.

1912 : La division des employés des chemins de fer est créée au sein de la Fédération américaine du travail avec à la présidence le machiniste A. O. Wharton.

1914 : Le Congrès adopte la loi Clayton limitant l’utilisation des injonctions lors de conflits de travail et rendant légal le piquetage.

1915 : L’AIM obtient la journée de 8 heures dans plusieurs usines et manufactures. L’AIM devient affiliée à la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie.

1916 : Les mécaniciens d’automobile sont admis parmi les membres.

1918 : L’AIM compte 331 000 membres.

1920 : Le siège social de l’AIM déménage au premier édifice appartenant aux Machinistes, situé à 9th & Mt. Vernon Pl., N.W., Washington, D.C. Amalgamated Engineering Union de Grande-Bretagne cède ses locaux nord-américains à l’AIM.

1920 : Les Machinistes gagnent de 0,72 $ à 0,90 $ de l’heure pour une semaine de 44 heures.

1921 : La Confédération des travailleurs catholiques du Canada (CTCC) est fondée au Québec.

1922 : Les 79 000 machinistes des chemins de fer consentent la deuxième diminution de salaire après-guerre pour la grève des employés d’atelier. Le nombre de membres baisse à 148 000.

1924 : Le congrès de l’AIM appuie Robert M. LaFollette, Sr. à la présidence des États-Unis.

1926 : Le Congrès adopte la Railway Labor Act exigeant des transporteurs qu’ils négocient et interdisant la discrimination envers les membres d’un syndicat.

1927 : L’AIM insiste pour que soient ratifiés les amendements sur le travail des enfants dans la Constitution des États-Unis; 2 500 000 enfants âgés de moins de 16 ans travaillent pour un salaire de misère.

1928 : Lors du 18e congrès, 250 délégués réclament la semaine de travail de 5 jours pour diminuer le taux de chômage.

1929 : Les mises à pied suite à la dépression réduisent le nombre de membres de l’AIM à 70 000.

1932 : Le Congrès adopte la Norris LaGuardia Act interdisant l’utilisation des injonctions judiciaires lors des conflits de travail. Près de 30 % des syndiqués sont sans emploi.

1933 : L’AIM appuie la campagne de redressement national et la semaine de 40 heures. Franklin D. Roosevelt choisit Robert Fechner, vice-président de l’AIM pour prendre la direction du nouveau Civilian Conservative Corps. Le nombre de membres chute à 56 000.

1934 : L’AIM met sur pied le service de recherche.

1935 : Le Congrès adopte la National Labor Relations Act accordant le droit de se syndiquer et exigeant que les employeurs négocient de bonne foi. L’AIM lance la campagne pour syndiquer l’industrie aéronautique.

1936 : La première convention collective d’un syndicat industriel est signée à Seattle avec Boeing. Le congrès de l’AIM appuie la candidature de Franklin D. Roosevelt à la présidence. Le nombre de membres augmente à 130 000.

1937 : La loi sur la sécurité sociale et la Railroad Retirement Act sont maintenant en vigueur. L’AIM négocie des vacances payées dans 26 % de ses conventions collectives.

1939 : L’AIM signe la première convention collective de l’industrie du transport aérien.

1940 : Le taux de salaire moyen des machinistes se situe autour de 0,80 $/h. L’AIM promet un plein soutien au programme de la défense nationale. Le nombre de membres de l’AIM augmente à 188 000.

1941 : L’AIM promet un soutien indéfectible pour gagner la guerre y compris une promesse de non-recours à la grève.

1944 : 76 000 membres de l’AIM servent dans les forces armées. L’AIM compte maintenant 776 000 membres au total.

1945 : Première convention collective avec Remington Rand. Les membres au congrès de l’AIM votent pour la création d’un journal hebdomadaire et d’un service éducatif.

1946 : 88 % des conventions collectives de l’AIM prévoient des vacances payées.

1947 : Le Congrès édicte la loi antisyndicale Taft-Hartley. La Ligue politique non partisane des machinistes est fondée. Le service juridique de l’AIM est mis sur pied. Les machinistes gagnent en moyenne 1,56 $/h.

1948 : L’adhésion à l’AIM est accessible à tout le monde, sans discrimination de race ou de couleur. Le congrès de l’AIM appuie la candidature de Harry Truman à la présidence.

1949 : Les machinistes des chemins de fer obtiennent la semaine de 40 heures. Le nombre de membres baisse à 501 000.

1950 : L’AIM se joint à la Fédération internationale des ouvriers du transport. Les machinistes gagnent maintenant en moyenne 1,82 $/h.

1951 : L’AIM promet son plein soutien à l’intervention de l’ONU en Corée.

1952 : 85 % des employés des transporteurs aériens sont maintenant protégés par des conventions collectives de l’AIM. 92 % des conventions collectives de l’AIM prévoient des vacances payées.

1953 : L’AIM détient des conventions collectives établissant les salaires et conditions de travail auprès de 13 500 employeurs. Un congrès de l’AIM sur l’énergie atomique est organisé.

1955 : La Fédération américaine du travail (FAT) et le Congrès des organisations industrielles (COI) fusionnent; le machiniste Al Hayes en est élu vice-président ainsi que président du comité sur les pratiques conformes à la déontologie. 70 % des conventions collectives de l’AIM contiennent des dispositions sur la santé et le bien-être. Le salaire moyen des machinistes est de 2,33 $/h.

1956 : 2000e section locale active reconnue par l’AIM. Nouvel édifice de 10 étages pour les machinistes au 1300 Connecticut Ave., Washington, DC.

1958 : Le congrès de l’AIM met sur pied un fonds de grève suite à l’approbation des membres lors d’un scrutin référendaire. Le nombre de membres de l’AIM atteint un sommet de 903 000.

1959 : Le Congrès adopte la Loi antisyndicale Landrum-Griffin.

1960 : Après la visite de John F. Kennedy et de Richard Nixon, le congrès de l’AIM appuie la candidature de John F. Kennedy à la présidence des États-Unis. Lors de ce congrès, un programme de bourses d’études au niveau collégial est mis sur pied et une caisse de retraite patronale-syndicale est créée.

1962 : Le congrès de l’AIM sur l’électronique est mis sur pied. John F. Kennedy émet un décret donnant aux employés fédéraux un droit limité à la négociation collective. Les machinistes gagnent maintenant en moyenne 3,10 $/h.

1964 : Après une visite personnelle de Lyndon B. Johnson, le congrès de l’AIM appuie sa candidature à la présidence des États-Unis. Les délégués votent pour changer de nom en celui de l’Association internationale des machinistes et des travailleurs et travailleuses de l’aérospatiale. Le nombre de membres se situe à 800 000.

1966 : L’AIM déclenche la grève chez cinq compagnies aériennes de premier plan et réussit finalement à faire abolir la limite injuste de 3,2 % pour les augmentations de salaire. Premier régime de soins dentaires négocié avec Aerojet General.

1967 : Les machinistes des chemins de fer sont à la tête des employés d’atelier lors de leur conflit avec les chemins de fer nationaux. Le Congrès force la reprise du travail et l’arbitrage.

1968 : Le nombre de membres de l’AIM dépasse 1 000 000. Les machinistes gagnent en moyenne 3,44 $/h.

1969 : Edwin (Buzz) Aldrin, membre de l’AIM, premier mécanicien de l’espace marche sur la lune.

1970 : Le Congrès vote la première loi fédérale sur la santé et la sécurité au travail. L’AIM est l’un des 19 syndicats à réussir à coordonner les efforts de négociations contre GE.

1971 : L’AIM obtient la plus grosse décision d’arrérages de l’histoire, avec une somme de 54 500 000 $ pour 1000 membres mis en lock-out de façon illégale par des lignes aériennes nationales. L’AIM crée le service de santé et de sécurité.

1972 : Le nombre de membres de l’AIM baisse à 902 000 suite à la récession et aux mises à pied au sein de l’industrie de la défense..

1973 : L’AIM et le Syndicat international des travailleurs unis de l’automobile, de l’aérospatiale et de l’outillage agricole d’Amérique (TUA) tiennent leur premier congrès législatif conjoint auquel assistent 1000 délégués. Les machinistes gagnent en moyenne 4,71 $/h. Le nombre de membres augmente à 927 000.

1974 : Le scandale du Watergate fait ombrage aux syndicats aussi bien qu’au reste du pays. Après la démission du Président Nixon, l’AIM a télégraphié au Président Gerald Ford :  Vous pouvez compter sur notre soutien et notre collaboration dans vos efforts pour ramener l’Amérique vers les principes sur lesquels elle a été fondée. »

1976 : Le congrès de l’AIM appuie la candidature de Jimmy Carter à la présidence des États-Unis; les délégués votent pour créer le service des droits civils et celui de recrutement et pour développer le programme des services à la communauté.

1977 : William W. Winpisinger prête serment à titre de 11e président de l’AIM.

1979 : Le Citizen/Labor Energy Coalition (CLEC) a lancé la première journée « Arrêtons les grandes sociétés pétrolières  pour protester contre les profits obscènes engrangés par les conglomérats sur le pétrole alors que les Américains voient leur paie diminuer.

1980 : La campagne média de l’AIM débute. Des milliers de membres de l’AIM ainsi que leur famille regardent la télévision aux heures de grande écoute pour voir le portrait fait par les médias des travailleurs et des syndicats.

1981 : Le service des travailleurs âgés et des membres retraités est créé par la Grande loge.

1982 : La reaganomie s’empare de la nation. Les faillites individuelles et d’entreprises atteignent des proportions épidémiques. L’AIM subit une baisse du nombre de membres qui se situe maintenant à 820 211.

1983 : L’AIM présente le Rebuilding America Act au Congrès comme alternative à la reaganomie et pour reconstruire la base industrielle de la nation.

1984 : Le congrès de l’AIM à Seattle, WA, appuie la candidature de Walter Mondale à la présidence des États-Unis. Pour améliorer le niveau de compréhension des travailleurs dans un monde en évolution constante, les délégués votent le financement du Centre d’éducation de Placid Harbor.

1987 : Le Conseil exécutif de l’AIM met sur pied un nouveau service de recrutement, le premier à avoir jamais été dirigé par un vice-président. Le premier congrès de l’AIM sur les communications a lieu à Kansas City au Missouri.

1988 : L’AIM célèbre son 100e anniversaire le 5 mai à Atlanta en Géorgie

1989 : George J. Kourpias prête serment à titre de 12e président de l’AIM.

1992 : Pour suivre le rythme des changements technologiques et répondre aux exigences de ses membres à l’aube du 21e siècle, l’AIM déménage son siège social dans ses nouveaux bureaux ultramodernes à Upper Marlboro au Maryland. L’AIM tient son 33e congrès à Montréal, Québec, Canada.

1994 : Les International Woodworkers of America ratifient une entente de fusion. Plus de 20 000 membres se joignent à la famille de l’AIM. Environ 8000 travailleurs des services de flotte d’aéronefs de USAir disent oui à l’AIM. Le journal des machinistes fait ses adieux et renaît comme magazine sous l’appellation Journal de l’AIM.

1995 : L’AIM, le Syndicat international des travailleurs unis de l’automobile, de l’aérospatiale et de l’outillage agricole d’Amérique et le Syndicat des métallurgistes unis d’Amérique font des plans d’unification pour l’an 2000. Le plan d’unification provoque des étincelles de solidarité et créerait le syndicat le plus grand et le plus diversifié de toute l’Amérique du Nord avec plus de 2 000 000 de membres actifs et 1 400 000 membres retraités. Une grève de soixante-neuf jours chez Boeing permet une victoire importante dans la signature d’une nouvelle convention collective. Les membres se font entendre durant la première série d’assemblées locales.

1996 : « Les Machinistes prêts au combat » est le fer de lance du combat politique pour les droits des travailleurs. Les efforts syndicaux font la différence dans la victoire présidentielle de Bill Clinton et Al Gore. Les délégués au congrès de l’AIM qui se rencontrent à Chicago font le pont avec le 21e siècle. Les délégués approuvent la création du service de la condition féminine.

1997 : Le 1er juillet, Robert Thomas Buffenbarger, 46 ans, devient le 13e président international des 109 ans d’histoire de l’AIM. Il agit rapidement pour réorganiser le syndicat de façon à ce qu’il reflète la diversité et les champs d’intérêt croissants des membres de l’AIM ainsi que leurs inquiétudes. L’ancien président de l’AIM, monsieur Winpisinger, décède le 11 décembre.

1998 : La nouvelle Blue Ribbon Commission est formée pour procurer aux membres un forum où faire entendre leurs opinions. Les installations de Placid Harbor sont rebaptisées Centre d’éducation et de technologie William W. Winpisinger en l’honneur d’un dirigeant syndical visionnaire qui a permis à ces installations de voir le jour.

1999 : William Scheri, vice-président général prend sa retraite et est remplacé par Robert Roach, Jr. au sein du service du transport. Le fonds commun de placement d’actions de l’AIM est créé. Ce fonds permet aux membres de faire fructifier leur argent dans un fonds qui investit dans des compagnies où les employés sont représentés par l’AIM. La fédération nationale des employés fédéraux s’affilie à l’AIM. Les efforts d’unification avec le Syndicat des métallurgistes unis d’Amérique et le Syndicat international des travailleurs unis de l’automobile, de l’aérospatiale et de l’outillage agricole d’Amérique avortent en raison de différences philosophiques importantes. Toutefois, les trois syndicats font le vœu de travailler ensemble.

2000 : L’AIM appuie la candidature de Al Gore à la présidence des États-Unis. La FAT-COI lance sa campagne New Alliance, ce à quoi les délégués au congrès de la Grande loge répondent avec un mandat à toutes les sections locales et districts de l’AIM de s’allier au conseil du travail de la FAT-COI de leur État. Les membres de l’AIM se réunissent à San Francisco pour le 35e congrès de la Grande loge. Les délégués créent les postes de communicateur et d’éducateur.

2001 : Améliorations des communications de l’AIM avec le remaniement du site Web, la diffusion en ligne de vidéos et le repositionnement du Journal de l’AIM en tant que magazine d’opinions. Le Conseil exécutif de l’AIM est réélu. Le Centre d’éducation et de technologie William W. Winpisinger augmente de 50 % sa capacité d’accueil. L’AIM inaugure un monument commémoratif à la mémoire de ses membres décédés, dont ceux qui ont péri lors des attaques du 11 septembre. L’AIM offre son aide dans la guerre contre le terrorisme et dans la reconstruction des États-Unis.

2002 : L’AIM met sur pied le service du transport routier et entreprend une douzaine de campagnes éclair de recrutement. Gary Blanke de la section locale 2710 remporte le premier concours de photos de l’AIM. Les membres de l’AIM prennent la parole lors des assemblées locales de la Blue Ribbon Commission de 2002. Le documentaire de l’AIM, Everyday Heroes, qui raconte l’histoire des travailleurs qui ont risqué leur vie lors de l’après 11 septembre 2001, est mis en vente. Les profits iront au traitement des sauveteurs de Ground Zero. Le service du transport lance une journée d’action nationale pour inciter les passagers à reprendre le train ou l’avion. Les membres de l’AIM se joignent aux autres syndicats américains pour prendre part aux élections à mi-période du mandat ayant connu le plus haut taux de participation jamais enregistré.

2003 : L’AIM crée le service d’emploi, dirigé par Tony Chapman, pour aider les membres à faire face à la pire récession des dernières années. Les dirigeants de l’AIM se rencontrent à Cincinnati en Ohio. Le président international Buffenbarger fait le vœu suivant : « les affaires, plus jamais comme autrefois ». Howard Dean et Richard Gephardt, candidats à la présidence, s’adressent aux dirigeants de l’AIM. Richard Gephardt obtient l’appui de l’AIM pour sa candidature à la présidence. Décès de George Hooper, vice-président général. Robert Martinez est nommé vice-président général pour le territoire du Sud. Le secrétaire-trésorier, Don Wharton, prend sa retraite et est remplacé par Warren Mart, vice-président général du territoire de l’Est. Lynn Tucker est nommée au poste de vice-présidente générale pour le territoire de l’Est alors que James Brown est nommé vice-président général pour le territoire du Midwest suite au départ à la retraite de Alex Bay.

2004 : À Miami, le Conseil exécutif de l’AIM marche avec des milliers de syndicalistes pour protester contre la zone de libre-échange des Amériques. La tournée « Wall of Shame» du Président George W. Bush se trouve en Iowa pendant les caucus présidentiels de cet État afin de mettre les pertes d’emplois sur l’écran radar national. L’innovatrice CyberLodge, initiative libre pour recruter les travailleurs de la technologie de l’information, est ouverte au public. L’ancien président de l’AIM, William W. Winpisinger, est intronisé au panthéon de la renommée internationale du travail. Le 36e congrès de la Grande loge a lieu à Cincinnati et salue la force nord-américaine. Le sénateur John Edwards de la Caroline du Nord, candidat à la vice-présidence, participe à une réunion du congrès après un appui unanime des délégués à la candidature des sénateurs John Kerry et John Edwards