District des Transports 140 – Solidarité et Unité à l’installation MTU

Le jeudi 13 février 2025, une distribution d’affiches de solidarité et de badges a eu lieu à l’installation de MTU pour féliciter les membres pour leur fort mandat de grève obtenu la veille et célébrer leur unité. Les membres du comité de négociation, du Local 764, du District 140 de l’AIM et une représentation de l’International de l’AIM étaient présents et ont été chaleureusement accueillis par des membres solidaires.

Le frère Dave Flowers, Président et Président Directeur Général (PDG) pour le District 140, et Tania Canniff, Présidente générale pour le District 140, étaient là pour montrer leur soutien. L’événement a également inclus Christy Slauenwhite, Secrétaire de rédaction pour le Local 764, David Marshall, Secrétaire-trésorier pour le Local 764, et Chris Cheung, Coordinateur de la santé et de la sécurité pour le District 140 et Président du Local 764. Steve Prinz, Représentant canadien de l’AIM pour l’International, a également rejoint l’événement pour montrer sa solidarité.

Le mandat écrasant montre à la direction que les membres qualifiés de MTU sont unis dans leur quête pour obtenir le contrat équitable qu’ils méritent et sont prêts à faire tout ce qu’il faut pour y parvenir.

AIM Canada – Il est temps de mettre les travailleurs et travailleuses au centre des discussions sur les tarifs et le commerce

Publié le 11 février 2025 à 16h23 sur Newsweek.com

L’IAM qui compte 600 000 membres et a été pendant des décennies le plus grand syndicat des travailleurs et travailleuses de l’aérospatiale et de la défense aux États-Unis et au Canada, se réjouit que le président Donald Trump ait suspendu sa guerre tarifaire avec le Canada.

L’IAM soutient l’utilisation stratégique des tarifs pour reconstruire l’industrie manufacturière nationale, faire respecter les droits des travailleurs et travailleuses et mettre fin à la fraude commerciale. Cependant, l’imposition de tarifs sur les biens échangés entre les États-Unis et le Canada fera augmenter les prix et nuira à la demande, ce qui entraînera des pertes d’emplois dans plusieurs secteurs des deux pays.

En ce qui concerne le commerce aérospatial entre les États-Unis et le Canada, par exemple, les tarifs proposés de 25 % seraient fatal.

Les tarifs proposés seraient une menace pour les moyens de subsistance et les familles des travailleurs et travailleuses de la fabrication et d’autres secteurs dans l’aérospatiale et la défense dans les deux pays, ainsi que pour l’avenir d’une industrie vitale pour la sécurité nationale, les transports et l’innovation.

Nos membres assemblent des aéronefs civils et militaires, construisent des missiles et des fusées, et fabriquent des pièces et des composants. Ils assurent également la maintenance, la réparation et la révision techniques de ces équipements.

Nos travailleurs et travailleuses ont déjà été durement touchés par des décennies d’accords commerciaux et de politiques déséquilibrés et non appliqués. Nous avons assisté à la délocalisation massive d’emplois vitaux dans l’industrie aérospatiale, en raison de politiques commerciales qui ont traité les travailleurs et travailleuses comme des pions. Des millions d’emplois bien rémunérés et hautement qualifiés aux États-Unis et au Canada ont été transférés dans des pays où les travailleurs et travailleuses ont peu ou pas de droits du travail, ce qui permet de maintenir des salaires bas et des conditions de travail dangereuses.

Les tarifs proposés seraient une attaque directe contre les chaînes d’approvisionnement profondément intégrées qui constituent le pilier de la fabrication aérospatiale. Les conséquences pourraient être dévastatrices : des retards de production et un manque de préparation militaire, des coûts accrus et, surtout, la perte potentielle de milliers d’emplois syndiqués par l’IAM dans l’aérospatiale, la construction navale et la fabrication de matériel de défense aux États-Unis et au Canada.

Pourquoi ? Les industries aérospatiales des États-Unis et du Canada sont étroitement liées. De nombreux aéronefs canadiens contiennent de nombreuses pièces fabriquées aux États-Unis. Les entreprises canadiennes se procurent des composants auprès de grandes entreprises américaines ainsi que de nombreuses petites et moyennes entreprises dans tous les États américains. Cette relation symbiotique signifie également que les entreprises canadiennes de l’aérospatiale et de la défense emploient un nombre important de personnes aux États-Unis.

Imposer des tarifs au Canada perturberait les exportations américaines, briserait des chaînes d’approvisionnement bien établies et nuirait à la compétitivité de nos industries aérospatiales et de défense, au moment même où la Chine réalise des investissements historiques pour développer sa propre capacité aérienne et maritime.

En effet, selon l’Administration du commerce international des États-Unis, le Canada est la deuxième destination des exportations américaines d’aéronefs civils, de moteurs et de pièces, tandis que les États-Unis sont la principale destination des exportations canadiennes dans ce domaine.

Les tarifs dévasteraient une industrie qui contribue pour plus de 874 milliards de dollars à l’économie américaine et près de 30 milliards de dollars au PIB du Canada. Elle soutient également plus de 2 millions de travailleurs et travailleuses américains dans des emplois bien rémunérés, d’une valeur moyenne de 104 577 $ en salaires et avantages sociaux, et 218 000 de ces emplois au Canada.

Les industries aérospatiales et de défense des États-Unis et du Canada sont un rare point lumineux—ensemble, nous exportons plus que nous n’importons. De plus, le commerce des biens entre les États-Unis et le Canada est équilibré si l’on exclut les exportations de pétrole canadien. Ces tarifs pourraient détruire ce succès.

Plutôt que de se lancer dans des guerres commerciales à court terme, nous avons besoin d’une stratégie globale et à long terme qui renforce la fabrication et donne la priorité aux intérêts des travailleurs et travailleuses. Ce répit offre l’occasion aux travailleurs, travailleuses et aux syndicats des deux pays de participer à l’élaboration de ces solutions.

Une nouvelle stratégie nécessite un changement fondamental d’approche.

Nous avons besoin d’un front uni—gouvernement, entreprises, associations industrielles et travail—travaillant ensemble pour forger une politique commerciale qui bénéficie à toutes les parties prenantes. Les travailleurs et travailleuses doivent avoir une voix dans les décisions qui affectent directement leur vie et leurs moyens de subsistance, et ne doivent pas être traités comme des instruments de négociation.

La main-d’œuvre hautement qualifiée et expérimentée de l’IAM a beaucoup à apporter à la création d’une approche gagnante. Nous sommes prêts à engager des discussions significatives avec les dirigeants de nos nations, partager notre expertise et travailler vers des solutions qui garantissent un avenir stable et prospère pour l’aérospatiale, la défense et la fabrication aux États-Unis et au Canada.

Pour défendre nos nations, maintenir notre position mondiale et reconstruire notre capacité de production et nos chaînes d’approvisionnement résilientes, nous devons investir dans la formation des générations futures de travailleurs et travailleuses bien formés.

Il ne s’agit pas seulement de protéger les emplois. L’enjeu est de préserver et de renforcer un secteur critique qui contribue de manière significative aux économies et à la sécurité nationale des États-Unis et du Canada.

AIM Canada – L’IAM soutient Marit Stiles et le NPD de l’Ontario pour un avenir plus équitable

Alors qu’une nouvelle élection approche, nous nous retrouvons confrontés à des élections anticipées. Le cycle constant des élections, qui semblent souvent plus centrées sur des manœuvres politiques que sur un véritable progrès, peut être frustrant. Toutefois, le syndicat de l’IAM, représentant plus de 50 000 membres à travers le Canada, soutient fièrement Marit Stiles et le NPD de l’Ontario.

» Nous sommes convaincus que Marit Stiles est la candidate idéale pour l’Ontario. Ce n’est pas seulement une politicienne qui fait des promesses, elle agit réellement. Contrairement à d’autres qui promettent de soutenir les travailleurs et travailleuses, Marit a toujours montré qu’elle est déterminée à se battre pour nous. Elle est de notre côté. »

Le NPD de l’Ontario a constamment prouvé qu’il est le seul parti véritablement engagé à protéger les travailleurs, travailleuses et leurs droits. Au fil des années, il a montré une profonde volonté de sécuriser les emplois en Ontario, assurant ainsi que les familles de travailleurs et travailleuses puissent compter sur un emploi stable. Il a également facilité l’adhésion des travailleurs et travailleuses aux syndicats, leur permettant de négocier de meilleurs salaires et conditions de travail. Contrairement à d’autres partis qui privilégient les intérêts des grandes entreprises, le NPD donne la priorité aux travailleurs et travailleuses.

Le NPD comprend aussi l’importance vitale des services publics comme la santé et l’éducation, en s’assurant que ces services essentiels soient correctement financés et accessibles à tous les Ontariens.

« Une chose est claire : d’autres partis ont prouvé maintes fois que leurs priorités vont aux grandes entreprises, et non aux personnes qui maintiennent l’économie en marche et soutiennent les familles de travailleurs et trasvailleuses. Nous avons vu les réductions budgétaires, les attaques contre les droits des travailleurs et travailleuses, et les tentatives de privatiser nos services publics. Il est temps de changer. »

Le syndicat de l’IAM est fier de soutenir Marit Stiles et le NPD de l’Ontario car ils ont toujours soutenu le mouvement syndical, garantissant que les voix des travailleurs et travailleuses soient entendues et que leurs besoins soient pris en compte. Nous encourageons tous les membres et les travailleurs, travailleuses de l’Ontario à se rendre aux urnes et à voter pour Marit Stiles et le NPD de l’Ontario, car ce sont eux qui peuvent construire une province plus juste, plus forte et plus équitable pour tous.

« Aujourd’hui plus que jamais, il est crucial que nous fassions entendre nos voix. Assurons-nous de voter pour un gouvernement qui se soucie véritablement de l’avenir de nos familles, de nos communautés, de nos travailleurs et de nos travailleuses. Marit Stiles et le NPD de l’Ontario sont les seuls à pouvoir offrir des solutions concrètes et réelles.«

Le syndicat de l’IAM représente plus de 50 000 travailleurs et travailleuses au Canada et 600 000 en Amérique du Nord depuis 1890. L’IAM se distingue fièrement en tant que syndicat de premier plan, défendant les droits des travailleurs et des travailleuses, des salaires équitables et de meilleures conditions de travail dans divers secteurs. Avec une histoire de plus de 130 ans, l’IAM continue de lutter pour la dignité et le bien-être de ses membres, en s’assurant que leurs voix soient entendues et leurs droits protégés.

AIM Canada – Le syndicat de l’IAM au Sommet économique Canada-États-Unis : Défendre les travailleurs et travailleuses canadiens

Le syndicat de l’IAM, qui représente des travailleurs et travailleuses dans des secteurs divers tels que l’aérospatiale, le transport aérien, la santé, l’exploitation minière, l’automobile, l’hôtellerie et bien d’autres, a été fier d’être présent au Sommet économique Canada-États-Unis à Toronto, le 7 février. Le sommet, animé par le Premier ministre Justin Trudeau, a eu lieu peu après que le président Donald Trump ait annoncé une pause temporaire de ses menaces tarifaires contre le Canada. Cet événement a réuni des leaders d’affaires canadiens, des représentants commerciaux et des travailleurs et travailleuses organisés pour discuter de stratégies essentielles visant à dynamiser l’économie, éliminer les barrières commerciales internes et diversifier les marchés d’exportation du Canada.

Le syndicat de l’IAM se tient fermement aux côtés des travailleurs et des travailleuses canadiens, et notre présence à ce sommet montre notre engagement à faire en sorte que nos voix soient entendues sur des enjeux critiques touchant nos industries, nos communautés et nos travailleurs/travailleuses. Pour trop longtemps, les ressources naturelles du Canada, notre main-d’œuvre qualifiée et nos bonnes relations avec nos partenaires commerciaux ont été utilisées contre nous, en particulier alors que la menace imminente des tarifs continue de perturber notre économie.

Le message de ce sommet était clair : le Canada ne peut plus se permettre d’être vulnérable face à ces menaces tarifaires imprévisibles. Nous sommes un pays riche en ressources, minéraux et talents. Il est temps de regarder au-delà de nos frontières, de développer de nouveaux marchés et de conclure des accords commerciaux avec des pays qui privilégient le commerce équitable plutôt que les leviers politiques. La bonne nature du Canada ne doit plus jamais être prise pour de la faiblesse.

Le syndicat de l’IAM croit qu’en développant des relations internationales plus solides et en recherchant des accords plus équitables, nous pouvons éviter les risques économiques futurs tout en continuant à renforcer la prospérité de notre nation.

En réponse aux défis économiques potentiels, le sommet a mis en évidence un point crucial : c’est un moment d’unité. Les tensions commerciales en cours ont rapproché les Canadiens, quel que soit le secteur ou l’industrie. Les travailleurs et travailleuses, les entreprises et le gouvernement doivent se rassembler pour protéger les bons emplois canadiens et garantir l’avenir de notre économie.

Cette collaboration entre le travail, les affaires et le gouvernement est non seulement essentielle, mais urgente. Sans elle, nous risquons de perdre les gains économiques et les opportunités qui sont fondamentaux pour la croissance du Canada.

Nous avons atteint un point de non-retour. Nous ne pouvons pas nous permettre de rester passifs tandis que la menace des tarifs persiste.

En tant que Canadiens, nous devons tous travailler ensemble pour assurer la protection de nos industries, de nos travailleurs, taravilleuses et de nos emplois.

AIM Canada – Jusqu’à quand les travailleuses/travailleurs canadiens et américains seront-ils des pions dans la guerre commerciale de Trump?

Pour résumer, voici les faits clés sur cette courte période : Le 1er février, Trump impose des droits de douanes de 25 % sur les importations canadiennes, provoquant le chaos dans de nombreuses industries. Puis, seulement deux jours plus tard, le 3 février, il décide de suspendre ces tarifs pendant 30 jours. De quel jeu s’agit-il ? Examinons cela de plus près.

Trois jours seulement après avoir menacé de déclencher une guerre commerciale, le président américain Donald Trump a accepté de suspendre les tarifs sur les importations canadiennes pendant au moins 30 jours, comme l’a annoncé plus tôt le Premier ministre Justin Trudeau sur son compte X. Bien que cette pause temporaire puisse offrir un soulagement momentané, la question demeure : “Combien de temps les travailleuses et travailleurs des deux côtés de la frontière vont-ils continuer à souffrir en tant que pions dans ces jeux politiques ?” s’interroge David Chartrand, vice-président général du syndicat de l’IAM au Canada.

La réalité est que pour de nombreuses familles, les conséquences des perturbations commerciales ne sont pas juste théoriques. Elles sont profondément personnelles. Les travailleuses et travailleurs des États-Unis et du Canada, dont beaucoup ont déjà du mal à joindre les deux bouts, font face à l’incertitude et à l’anxiété chaque fois que des tarifs sont menaçants ou imposés. Ces décisions, prises par des politiciens lors de négociations sur des questions telles que le trafic de fentanyl et la sécurité des frontières, peuvent entraîner des pertes d’emplois, une hausse des coûts des biens et une instabilité économique. Et ce sont ces travailleurs et travailleuses, les piliers des industries des deux nations, qui en paient le prix.

Bien que la pause de 30 jours puisse sembler une victoire, il s’agit en réalité d’une solution temporaire qui fait peu pour résoudre la pression continue que subissent les familles. Ces travailleurs et travailleuses sont devenus des pions dans un jeu politique plus vaste, coincés entre des dirigeants qui concluent des accords sans se soucier des coûts humains. Ils n’ont pas demandé cette instabilité. Ils n’ont pas signé pour voir leurs moyens de subsistance menacés dans le cadre de négociations.

Combien de temps les travailleurs, travailleuses et leurs familles peuvent-ils supporter cette incertitude ? Chaque fois que Trump menace des tarifs, ce sont les personnes qui dépendent du commerce transfrontalier pour leur emploi qui se retrouvent dans l’incertitude. Cette pause temporaire peut offrir une pause pour l’instant, mais ce dont les travailleurs et travailleuses ont vraiment besoin, c’est d’une stabilité à long terme et d’une assurance qu’ils ne continueront pas à être utilisés comme pions dans un jeu qui ne tient pas compte de leurs luttes quotidiennes.

Alors que ce jeu politique et économique se poursuit, il est essentiel de se poser la question : Quand allons-nous arrêter d’utiliser les travailleurs et travailleuses comme pions ? Ils méritent plus qu’une solution rapide. Ils méritent la sécurité et un avenir qui ne soit pas à la merci des tensions commerciales.

Il est temps de réclamer davantage de stabilité pour ceux qui dépendent du commerce pour subsister.